vendredi 15 mars 2013

La fontes des glaces , mieux comprendre le phénomène !

Pour comprendre le présent, tournons-nous vers le passé. Entre autres merveilles, la nature a ceci de fascinant qu’elle est un livre d’histoire renfermant la mémoire de sa genèse. À l’est de l’Antarctique, où la calotte glaciaire peut atteindre jusqu’à 3 200 mètres de profondeur, ce sont pas moins de 400 000 ans de l’histoire géophysique du monde qui sont archivés. Des fontes, comme celle observée au pôle Nord, ce sont déjà produites bien avant que l’homme ne consomme des énergies fossiles et que les vaches soient si nombreuses qu’elles expulsent du méthane, autre gaz à effet de serre, en quantité inquiétante. La distance de la Terre au Soleil constitue un des facteurs influant sur le climat.

Selon les prévisions astronomiques, nous devrions entrer d
ans une phase de glaciation dans quelques siècles. Autre élément déterminant : la température des courants océaniques. Les chercheurs ont décelé, il y a peu, un courant d’eau plus chaud et plus salé que celui du Gulf Stream, plongeant sous le pôle Nord au large de la Norvège. Il pourrait jouer un rôle non négligeable dans la fonte des glaces polaires

De la même façon qu’un glaçon qui fond dans un verre ne modifie pas le niveau de l’eau ,En revanche, la fonte totale de la calotte glaciaire du pôle Nord provoquerait une augmentation de 9 mètres du niveau de
s océans, et celle du pôle Sud, une élévation de 65 mètres du niveau des mers. Les glaces de mer fondent depuis trente ans Au pôle Nord, la moitié des glaces de mer disparaît en été, et laisse place à des trous d’eau libre, appelés polynies. Cependant, même en hiver, il est indéniable que les glaces de mer du pôle Nord fondent depuis trente ans.

Selon les spécialistes, le réchauffement climatique annoncé d’ici un délai de cinquante à cent ans, devrait se traduire par un degré supplémentaire à l’équateur et 4 à 5 øC de plus aux pôles. Pourquoi cette différence ? " Les pôles étant recouverts d’une surface blanche, 80 % de l’énergie solaire est renvoyée dans l’atmosphère. Mais si la glace fond, la surface dévoilée, plus sombre, absorbe davantage la chaleur ", explique une glaciologue. Selon les modèles, on assisterait alors à un recul des côtes et à l’inondation de zones côtières aujourd’hui fortement urbanisées.

D’autre part, la fonte des calottes polaires modifierait l’équilibre des courants marins, avec pour conséquence un dérèglement du climat dans de nombreuses régions du monde. Certaines, comme le Nord de l’Europe, connaitraient un refroidissement, en raison de la modificatio
n locale des courants et des vents marins, tandis que la majorité de la planète subirait un réchauffement. Selon les études les plus récentes, le changement du climat pourrait favoriser la recrudescence du paludisme, ainsi que l’extension des maladies infectieuses comme la salmonellose et le choléra. En outre, il serait trop rapide pour que les écosystèmes naturels puissent s’adapter. Il en résulterait sans doute une forte baisse de la biodiversité (disparition d’espèces végétales et animales).

Conclusion

Le régime climatique que nous connaissons aujourd'hui, s'est établi il y a plus de 2 millions d'années avec la formation des calottes de glace sur l'Antarctique et le Groenland, et l'avancée et la retraite périodique des grands glaciers de l'hémisphère nord. Ces ages glaciaires sont contrôlés par des cycles astronomiques.

Il y a 130.000 ans, la Terre a connu un réch
auffement comparable à celui que l'on prévoit pour la fin du 21e siècle. Ce réchauffement avait produit une fonte des glaces et une montée du niveau de la mer de plusieurs mètres au dessus du niveau actuel. L'élévation du niveau de la mer a un impact environnemental non négligeable, mais elle peut également provoquer des modifications au niveau de la gravité de la planète.

Nous remercions MP création pour cette œuvre que vous pouvez voir ici

La gravitation terrestre diffère d'un bout à l'autre de la planète. Elle varie en fonction, notamment, des chaînes de montagne, des vallées
ou des fosses océaniques. Dans les zones à masse élevée, telles que les chaînes de montagne, le champ gravitationnel est plus important. Inversement, il est plus faible dans les fosses océaniques. Il arrive que le champ de gravitation d'une région varie au fil du temps, par exemple en fonction de l'élévation du niveau de la mer ou de la fonte de la calotte glaciaire

NDLR


Il est bien tôt pour s’alarmer sur l’hypothèse d’un réchauffement climatique dont nous n’avons pas forcément toutes les données entre nos mains, même si les satellites peuvent mesurer la réduction des glaces de mer dans les pôles depuis 10 ans et encore c’est une trop courte période, ils n’ont pas la capacité de mesurer la diminution de la calotte glacière. Par contre il est vrai qu’il est temps et impératif de maitriser nos énergies et de prendre conscience de notre environnement , de nos déchets dégradable ou non tel que le nucléaires difficilement recyclable.